Poésie
Ma princesse, le jour de tes vingt ans
Ma chère princesse,
Vingt ans se sont écoulés
Et pourtant on dirait que c’était aujourd’hui
Le jour de ta naissance.
Vingt ans se sont écoulés
Et je n’ai jamais oublié ce moment de bonheur
De t’avoir vue venir au monde.
Ma princesse, la prunelle de mes yeux,
Tu es ma fierté, ma joie et ma fortune !
Vingt ans se sont écoulés
Et je n’ai jamais cessé de remercier Dieu
Pour ce beau cadeau !
Mon enfant adorée,
Aujourd’hui tu fêtes tes vingt ans
En belle jeune fille, intelligente, charmante et ravissante.
Tu es à la fleur de l’âge,
Aime la vie avec un œil de beauté
Profite de ta jeunesse en toute sagesse !
Ma chère princesse,
Tu es la couronne qui rayonne sur ma vie.
J’ai vécu avec toi, le parcours de ta vie
Je t’ai vue grandir petit à petit
Je t’ai accompagnée depuis ton premier jour à l’école
Je t’ai encadrée et je t’ai soutenue
Et nous avons célébré ensemble tes réussites scolaires.
Ma chérie,
Mes plus forts moments de bonheur
Quand tu me dis : « Maman, je suis heureuse ! »
Ma fille, tu as vingt ans aujourd’hui
Tu as grandi et te voilà au seuil d’une nouvelle vie de maturité.
N’oublie pas les valeurs que je t’ai enseignées !
Que l’homme que la destinée t’a choisi
Soit digne de toi, te mérite, connaisse ta valeur et prenne soin de toi.
Ma fille adorée
Tu es la couronne de ma vie
L’ornement de mes Espoirs…
Et mon amour éternel
Je t’aime, je t’adore, je te chéris
Ta MAMAN Majdouline
qui t'aime, t'adore et te chérit
13 mars 1995 – 13 mars 2015
L'amandier fleuri
De l’amandier tige fleurie,
Symbole, hélas! De la beauté,
Comme toi, la fleur de la vie
Fleurit et tombe avant l’été.
Qu’on la néglige ou qu’on la cueille,
De nos fronts, des mains de l’Amour,
Elle s’échappe feuille à feuille,
Comme nos plaisirs jour à jour!
Savourons ces courts délices;
Disputons-les même au zéphyr,
Epuisons les riants calices
De ces parfums qui vont mourir.
Souvent la beauté fugitive
Ressemble à la fleur du matin,
Qui, du front glacé du convive,
Tombe avant l’heure du festin.
Un jour tombe, un autre se lève;
Le printemps va s’évanouir;
Chaque fleur que le vent enlève
Nous dit : Hâtez-vous de jouir.
Et, puisqu’il faut qu’elles périssent,
Qu’elles périssent sans retour!
Que ces roses ne se flétrissent
Que sous les lèvres de l’amour!
Alphonse de Lamartine