Ma princesse, le jour de tes vingt ans
Ma chère princesse,
Vingt ans se sont écoulés
Et pourtant on dirait que c’était aujourd’hui
Le jour de ta naissance.
Vingt ans se sont écoulés
Et je n’ai jamais oublié ce moment de bonheur
De t’avoir vue venir au monde.
Ma princesse, la prunelle de mes yeux,
Tu es ma fierté, ma joie et ma fortune !
Vingt ans se sont écoulés
Et je n’ai jamais cessé de remercier Dieu
Pour ce beau cadeau !
Mon enfant adorée,
Aujourd’hui tu fêtes tes vingt ans
En belle jeune fille, intelligente, charmante et ravissante.
Tu es à la fleur de l’âge,
Aime la vie avec un œil de beauté
Profite de ta jeunesse en toute sagesse !
Ma chère princesse,
Tu es la couronne qui rayonne sur ma vie.
J’ai vécu avec toi, le parcours de ta vie
Je t’ai vue grandir petit à petit
Je t’ai accompagnée depuis ton premier jour à l’école
Je t’ai encadrée et je t’ai soutenue
Et nous avons célébré ensemble tes réussites scolaires.
Ma chérie,
Mes plus forts moments de bonheur
Quand tu me dis : « Maman, je suis heureuse ! »
Ma fille, tu as vingt ans aujourd’hui
Tu as grandi et te voilà au seuil d’une nouvelle vie de maturité.
N’oublie pas les valeurs que je t’ai enseignées !
Que l’homme que la destinée t’a choisi
Soit digne de toi, te mérite, connaisse ta valeur et prenne soin de toi.
Ma fille adorée
Tu es la couronne de ma vie
L’ornement de mes Espoirs…
Et mon amour éternel
Je t’aime, je t’adore, je te chéris
Ta MAMAN Majdouline
qui t'aime, t'adore et te chérit
13 mars 1995 – 13 mars 2015
La décision
Je t'ai aimée, ma décision est précise
A qui dois- je présenter des excuses
En amour, aucun pouvoir ne s'élève en-dessus du mien
C'est à moi que reviennent, choix et décision
Ce sont mes sentiments à moi...
Ne t'en mêle pas S'il te plaît, entre la mer et le marin
Ne prends plus parti, parce que J'en suis obstiné, et je continuerai
Que craindre ?
Je suis les voiles et les océans
Et tu n'es que l'un de mes fleuves
Les femmes ! Je les ai faites bagues autour des doigts
Et planètes dans mon orbite
Tais-toi... et ne dis plus rien !
C'est encore avec elles que je tiens mon dialogue
Car c’est moi qui ordonne les décrets de la passion !
Et c’est moi qui définis mon territoire, dessine mes cartes
Et choisis la couleur de mes mers …
C’est moi qui décide de qui peut accéder à mon paradis ou à mon enfer
En amour, je suis autoritaire et tyran !
Et à chaque passion, une saveur coloniale !
Résigne-toi à ma volonté et, comme une enfant, accueille mes pluies !
Et si j’ai quelque chose à dire
C’est à l’Unique et au Tout Puissant que je m’adresserai…
(Extrait traduit du poème " القرار " du poète syrien Niazar Kabbani )
إني عشقتك .. واتخذت قراري
فلمن أقدم _ يا ترى _ أعذاري
لا سلطةً في الحب .. تعلو سلطتي
فالرأي رأيي .. والخيار خياري
هذي أحاسيسي .. فلا تتدخلي
أرجوك ، بين البحر والبحار ..
ظلي على أرض الحياد .. فإنني
سأزيد إصراراً على إصرار
ماذا أخاف ؟ أنا الشرائع كلها
وأنا المحيط .. وأنت من أنهاري
وأنا النساء ، جعلتهن خواتماً
بأصابعي .. وكواكباً بمداري
خليك صامتةً .. ولا تتكلمي
فأنا أدير مع النساء حواري
وأنا الذي أعطي مراسيم الهوى
للواقفات أمام باب مزاري
وأنا أرتب دولتي .. وخرائطي
وأنا الذي أختار لون بحاري
وأنا أقرر من سيدخل جنتي
وأنا أقرر من سيدخل ناري
أنا في الهوى متحكمٌ .. متسلطٌ
في كل عشق نكهة استعمار
فاستسلمي لإرادتي ومشيئتي
واستقبلي بطفولةٍ أمطاري..
إن كان عندي ما أقول .. فإنني
سأقوله للواحد القهار...
عيناك وحدهما هما شرعيتي
مراكبي ، وصديقتا أسفاري
إن كان لي وطنٌ .. فوجهك موطني
أو كان لي دارٌ .. فحبك داري
من ذا يحاسبني عليك .. وأنت لي
هبة السماء .. ونعمة الأقدار؟
من ذا يحاسبني على ما في دمي
من لؤلؤٍ .. وزمردٍ .. ومحار؟
أيناقشون الديك في ألوانه ؟
وشقائق النعمان في نوار؟
يا أنت .. يا سلطانتي ، ومليكتي
يا كوكبي البحري .. يا عشتاري
إني أحبك .. دون أي تحفظٍ
وأعيش فيك ولادتي .. ودماري
إني اقترفتك .. عامداً متعمداً
إن كنت عاراً .. يا لروعة عاري
ماذا أخاف ؟ ومن أخاف ؟ أنا الذي
نام الزمان على صدى أوتاري
وأنا مفاتيح القصيدة في يدي
من قبل بشارٍ .. ومن مهيار
وأنا جعلت الشعر خبزاً ساخناً
وجعلته ثمراً على الأشجار
سافرت في بحر النساء .. ولم أزل
_ من يومها _ مقطوعةً أخباري..
***
يا غابةً تمشي على أقدامها
وترشني يقرنفلٍ وبهار
شفتاك تشتعلان مثل فضيحةٍ
والناهدان بحالة استنفار
وعلاقتي بهما تظل حميمةً
كعلاقة الثوار بالثوار..
فتشرفي بهواي كل دقيقةٍ
وتباركي بجداولي وبذاري
أنا جيدٌ جداً .. إذا أحببتني
فتعلمي أن تفهمي أطواري..
من ذا يقاضيني ؟ وأنت قضيتي
ورفيق أحلامي ، وضوء نهاري
من ذا يهددني ؟ وأنت حضارتي
وثقافتي ، وكتابتي ، ومناري..
إني استقلت من القبائل كلها
وتركت خلفي خيمتي وغباري
هم يرفضون طفولتي .. ونبوءتي
وأنا رفضت مدائن الفخار..
كل القبائل لا تريد نساءها
أن يكتشفن الحب في أشعاري..
كل السلاطين الذين عرفتهم..
قطعوا يدي ، وصادروا أشعاري
لكنني قاتلتهم .. وقتلتهم
ومررت بالتاريخ كالإعصار ..
أسقطت بالكلمات ألف خليفة ..
وحفرت بالكلمات ألف جدار
أصغيرتي .. إن السفينة أبحرت
فتكومي كحمامةٍ بجواري
ما عاد ينفعك البكاء ولا الأسى
فلقد عشقتك .. واتخذت قراري..
نزار قباني
Quand la soirée était belle...
« Après le souper, quand la soirée était belle, nous allions encore tous ensemble faire quelque tour de promenade sur la terrasse pour y respirer l’air du lac et la fraîcheur. On se reposait dans le pavillon, on riait, on causait on chantait quelque vieille chanson qui valait bien le tortillage moderne, et enfin l’on s’allait coucher content de sa journée et n’en désirant qu’une semblable pour le lendemain. »
Jean Jacques Rousseau
Tu dansais sur les ondes !
Déjà quand j’étais enfant, j’adorais la mer ! J’y vivais comme un poisson !
Ma chère nièce, à te regarder, toute petite, flotter dans l’océan, je me voyais en toi… Je voyais l’enfant que j’étais et qui ne voulais quitter l’eau bleue, l’eau claire, l’eau fraîche…
Sur le sable mouillé, tes pieds sont gravés et vers le ciel nuageux ton regard s’est tourné…
Le sourire de la liberté t’embellit et vers le mouvement des vagues tu t’es envolée…
Tu dansais sur les ondes comme je le faisais et de leur coup froid tu t’enfuyais…
Ta tante Majdouline
Belle eau au reflet cristal !
Belle mer aux vagues transparentes !
Ton mouvement est une mélodie
Et ton rythme est une poésie !
Belle eau au reflet cristal !
Ton bleu azur est une beauté
Et ton blanc d’écume est une touche de fée !
Majdouline
Les perles de jasmin
Les perles de jasmin remplissent mon jardin
Et Leur parfum suave m’enivre de bon matin!
Leur blancheur brille aux étoiles,
Tandis que les branches forment une voile !
De mes propres mains, je cueille un bouquet de pétales blancs
Garni de l’émeraude de son vert éblouissant !
Majdouline